Somnolence au volant : 1 actif sur dix déclare en être victime
Il y a quelques jours se déroulait la quatorzième journée du sommeil mettant l’accent sur les risques entre endormissement et transports. Chaque année, selon une étude publiée par 40 millions d’automobilistes, 750 personnes trouveraient la mort sur la route à cause de l’endormissement au volant.
Cette étude donne également d’autres chiffres, parfois inattendus :
-         85% des accidents dus à la somnolence se produisent durant la journée
-         Un tiers des accidents mortels sur autoroute sont dus à la somnolence
-         Un conducteur sur trois témoigne d’être déjà passé par des épisodes de somnolence sévère
L’endormissement au volant est ce petit moment où les paupières deviennent lourdes et pendant lequel l’envie de fermer les yeux, juste deux secondes, devient un fait ! Vous risquez ou êtes déjà dans un demi-éveil qui ne vous permet plus de faire face à des situations d’urgence.
Pour remédier à cela, il est souhaitable de s’arrêter et de se reposer. Néanmoins, sur le trajet pour se rendre à son travail cela n’est pas simple du tout !
Rappelons qu’il existe des facteurs aggravant la somnolence : le manque de sommeil, la prise de certains médicaments, la consommation d’alcool et de drogues, les températures excessives (chaud et froid) dans le véhicule et un rythme de vie irrégulier.
Bien dormir, c’est prévenir et limiter la casse
Pour éviter les problèmes de santé, il est nécessaire de bien dormir : la durée minimum est de 6 heures. Pourtant, selon l’enquête menée par Opinionway (1), un tiers des actifs ne dorment pas ces six heures par nuit durant la semaine. Les raisons principales sont un coucher trop tard et/ou des troubles du sommeil (37% témoignent des actifs témoignent en souffrir dont 87% ne les traitent pas).
Pensez donc à bien vous coucher afin de ne pas rejoindre les 10% des actifs s’étant déjà endormi au volant sur le chemin du travail, tant à aller comme au retour.
Il serait idiot d’accrocher son véhicule, voire pire malheureusement dans certains cas, sur les 18 kilomètres pour se rendre au travail (trajet moyen domicile-travail).
1 conducteur sur 10 avoue s’être déjà assoupi au volant, en allant ou revenant de son travail.
Fausses astuces à éviter
Nombreux pensent qu’ouvrir sa fenêtre, boire un café, mettre de la musique ou fumer une cigarette permettent de lutter contre la somnolence au volant, mais :
-         L’air frais ne tient pas en éveil, il permet juste de dissiper l’état d’endormissement quelques instants
-         La caféine n’agit pas immédiatement et son effet est d’une durée limitée
-         La musique ajoute le risque de la déconcentration à la somnolence
-         La fumée de la cigarette réduit la quantité d’oxygène dans le véhicule et aggrave le risque de somnolence